L’haine envers cette plante aromatique est littéralement codée dans vos gènes. Voici ce qu’affirme une étude réalisée sur 30 000 personnes par les chercheurs de 23andme. La proportion de gens qui n’aiment pas la coriandre fraîche varie selon l’origine ethnique et les facteurs génétiques sont soupçonnés de jouer un rôle. L’étude a constatée que les personnes ayant le génotype AA étaient plus susceptibles de percevoir un goût de savon dans la coriandre et plus de chances de ne pas aimer l’herbe par rapport à ceux avec le génotype AG, et les personnes ayant le génotype GG avaient moins de chances de percevoir un goût de savon ou ne pas aimer la coriandre .
UNE VARIANTE GÉNÉTIQUE PROCHE DES GÈNES DE RÉCEPTEURS OLFACTIFS INFLUENCE LA PRÉFÉRENCE POUR LA CORIANDRE
Les chercheurs se sont attardés sur les variantes génétiques liées à cette haine farouche. La plus représentative provient des gênes responsables des récepteurs olfactifs qui influencent notre odorat. Au sein de ce groupe de gènes, on retrouve le dénommé OR6A2, responsable de la programmation d’un récepteur rendant les personnes sensibles aux produits chimiques tel que l’aldéhyde. Ce type d’aldéhyde a été décrit comme étant « fruité » et « vert » et un autre type comme étant « savonneux » et « âcre ». Or c’est également un arôme caractéristique de la coriandre ! Voilà donc le pourquoi du comment.
Mis à part les espoirs hypothétiques d’une solution biologique, ceux qui détestent la coriandre ont deux options: l’éviter ou l’altérer. Une étude suggère que broyer l’herbe réduirait l’effet de l’aldéhyde et qu’un pesto composé de coriandre et d’amande serait une bonne façon de s’habituer au goût. Si vous êtes plus du type à entretenir avec passion votre haine, pourquoi ne pas joindre les membres du site http://ihatecilantro.com/ ?